Ancien gardien de l’équipe de football et Alumni de l’université d’Alabama à Birmingham ou il etudia de 2012 à 2016, il continua ses études et est diplômé du Master en Business Administration de l’IESE en 2019, Raphaël Ville fait partie des premiers student athletes envoyés en université américaine par l’agence Elite Athletes.
Entre le foot, les études et son développement personnel aux États-Unis, découvrez son parcours !
Raphaël est né avec le foot. Très jeune il se passionne pour et effectue ses débuts au poste de gardien. À Clairefontaine de 2002 à 2005 puis à Lyon 3 ans, avant de jouer 2 saisons avec le PFC (Paris Football Club), nous sommes en 2010 quand il décide de changer de cap.
Avec l’objectif de reprendre ses études et développer son expérience professionnelle, Raphaël se lance dans l’idée de partir aux US : « je comptais atterrir et me débrouiller sur place. J’avais pour objectif de reprendre des études, réapprendre l’anglais et me développer professionnellement. Je comptais m’adapter une fois là-bas ».
3 jours avant son départ, Jérôme et Raphael font connaissance par l’intermédiaire de relations communes. Jérôme a vécu l’expérience US aussi.
« Je rencontre Jérôme, il me fait découvrir ce système de bourse universitaire que les jeunes athlètes pouvaient obtenir et ainsi décrocher un diplôme tout en jouant au football aux US. ».
En 1 mois Raphael décroche son SAT. Malgré l’intérêt de certaines universités, il est plus opportun de patienter encore quelques mois et espérer décrocher mieux.
En Mai 2012, 2 coaches américains viennent le voir et Raphael décroche sa bourse pour la saison Fall 2012.
Le 02 août 2012, il intègre l’université d’Alabama et sa nouvelle équipe de football.
« Tout était prêt. Quelqu’un est venu me chercher à l’aéroport, j’avais juste à poser mes valises et aller à l’entraînement. Tout était fait pour qu’on soit dans les meilleures conditions. On avait des équipes médicales disponibles pour nous, des kiné… Les infrastructures sont full option, la météo était top… Un véritable changement de vie. »
Après 1 bon mois et demi d’adaptation, il est temps de rentrer dans le vif du sujet, montrer l’exemple. Raphaël découvre de nouvelles formes d’entraînement, de nouvelles formes de travail, de nouveaux coaches… une toute nouvelle mentalité.
« C’est comme le centre de formation sauf que les gens avec qui tu interagis sont plus intelligents. La mentalité est complètement différente : on te dit que pour gagner il faut faire ça, ça, ça. Si tu perds et que tu l’as fait, ils t’encouragent encore plus et tu gagneras la fois suivante. C’est ça pour moi la culture de la gagne ».
Au niveau sportif, les entraînements augmentent en intensité. On demande aux jeunes athlètes d’en faire toujours plus. Mais finalement « tu fais plus de choses mais tu sens moins que tu fais plus de choses. Ça devient des habitudes et ça finit par payer ».
Aussi, il faut trouver le bon équilibre entre les cours et le foot. Chose qui fut assez simple pour Raphael qui a cette appétence naturelle pour l’apprentissage.
« Les profs en cours t’aident, vraiment : ils viennent discuter avec toi, trouvent des solutions.
L’énergie est tellement différente du système éducatif français… »
Raphael jouera 2 saisons au sein de l’équipe de football de l’université avant de décrocher une bourse honorifique pour continuer son cursus au même endroit.
Il suit un apprentissage en finissant son Bachelor en finance des marchés pendant 2 années durant lesquelles il vit le rêve américain différemment, sans ce rythme imposé de l’athlète.
En revanche, c’est grâce à cette discipline que Raphael nous raconte qu’il réussit à atteindre ses objectifs : « je me réveillais tôt, je travaillais beaucoup et je me couchais assez tard. J’allais en cours et je donnais même des cours de soutien aux plus jeunes. J’avais encore cet équilibre sportif même si je ne jouais plus les matchs, je m’entraînais avec l’équipe et j’apportais cette forme d’agressivité nécessaire aux gardiens de but qui jouaient. »
En 2016, Raphael est diplômé de l’université d’Alabama et passe plusieurs entretiens pour des Master en France et aux Royaume-Uni. Refusé de la London Business School car trop d’expérience et non admis à HEC en spécialité finance, il passe le GMAT qu’il obtient avec un score de 690.
Suite à cela, l’IESE Business School le contacte et il est admis dans le MBA de l’école, l’un des meilleurs du monde. Il y sera diplômé en 2019.
« Les sportifs ne se rendent pas compte à quel point ils peuvent faire de grandes écoles. Avec une carrière de 4 années en université, un GPA à 3.9, on peut facilement atteindre des MBA à Harvard. C’est la mentalité française qui te pousse à penser le contraire. Aux États-Unis on t’apprend que personne ne croira en toi si toi-même tu ne crois pas en toi. En France on te pousse à regarder les limites. Les US c’est la possibilité !
Louper ce n’est pas grave, tant qu’on garde cette psychologie du succès en nous. Et pour moi cette psychologie s’est développée naturellement pendant mon expérience là-bas ».
A la sortie de son MBA, Il aura l’occasion de travailler au sein du Crédit Suisse à Londres pendant 2 ans. Il y commencera sa carrière professionnelle à sa sortie d’école en tant que gestionnaire de patrimoine (développement de projets dans le sport, et dans le foot en particulier).
Après avoir expérimenté plusieurs projets, imaginer et développer des idées, aujourd’hui Raphael a rejoint une structure d’accompagnement à 360 degrés avec un de ses anciens co-équipiers :
1212 Capital, un Family Office dédié sportifs de haut niveau et professionnels des médias ayant pour but de permettre à leurs clients de s’émanciper financièrement et intellectuellement, et de profiter de leur vie post carrière.
« J’observe depuis des années des sportifs finir dans les médias ou tentant l’aventure de l’autre côté du terrain après une belle carrière, non par amour du métier mais plus car ils ne voient pas d’autres alternatives. Ils ont été mal conseillés sur leur patrimoine (financier et intellectuel) et se retrouve aujourd’hui dans une situation financière et psychologique compliquée » Avec 1212 Capital, il conte résoudre ce profond problème qui ronge le sport de haut niveau en s’inspirant du modèle de management américain suivi par les plus grands Athlètes Transatlantiques.